Ce samedi 04 décembre 2021 s’est vu marqué par la sixième commémoration pour Babacar Gueye, mort sous le feu de cinq balles tirées par la BAC de Rennes dans la nuit du 2 au 3 décembre 2015. Le combat de la famille continue six ans plus tard, dans les rues de Rennes pour ne pas oublier, mais aussi au devant de la Justice qui peine à se trouver.
LaMeute s’était déjà rendue à Rennes pour la marche commémorative de 2019 .
Nous évoquions alors le combat d’Awa Gueye, la sœur de Babacar, qui se bat pour lui rendre justice….
Comme chaque année, une marche en l'honneur d'Adama Traoré a eu lieu à Beaumont-sur-Oise (95), ce samedi 17 juillet. La mort en 2016 de ce jeune homme noir de 24 ans, impliquant un équipage de trois gendarmes, n’a toujours pas donné lieu à un procès ; et comme depuis cinq ans, la marche entendait ne réclamer que deux choses : la vérité, et la justice pour Adama.
Alors que les mesures restrictives mises en place par le gouvernement impactent toujours plus de secteurs professionnels, la manifestation du 1er mai s'est tenue à Quimper, comme partout dans le pays. Des centaines de personnes ont répondu à l'appel - syndicats, intermittent.e.s, militant.e.s, manifestant.e.s- pour rappeler qu'iels continuent d'exister….
Lire la suiteLe week-end était chargé. Le 20 mars dernier, partout en France, des marches contre les violences policières, carcérales et judiciaires et le racisme systémique étaient organisées, conjointement à la Marche des Solidarités pour la régularisation des sans-papiers. Le lendemain, une grande manifestation contre l’islamophobie et la loi séparatisme se tenait à Paris, place du Châtelet. [PORTFOLIO DE CETTE MARCHE CONTRE L’IMPUNITE]
Lire la suiteFaisant bon gré mal gré des aléas du calendrier -la Journée Internationale pour les Droits des Femmes tombant cette année un lundi- les féministes ont investi l'espace public pendant quatre jours, imposant toujours plus les problématiques d'égalité à l’agenda :entre les genres, entre les classes, faisant fi des origines, en somme, une dynamique intersectionnelle, englobante et inclusive. Ni retour en arrière possible, ni peur d'un retour de bâton. Dans les rues de Paris ou à Marseille, les femmes préviennent : "tic-tac le patriarcat".
Lire la suiteUne dizaine de milliers de personnes ont repris ce samedi les rues parisiennes, afin de réaffirmer leur désaccord avec les politiques sécuritaires menées par le gouvernement en crise. Avec en trame de fond le total abandon du monde de la Culture, et alors que le couvre-feu est ramené à 18h, le retour des “Marches des libertés” annonce la couleur de 2021.
Reportage.
Après une première journée de mobilisation réussite, mardi dernier, contre le projet de loi dite de “Sécurité Globale”, des rendez-vous avaient été donnés un peu partout en France, ce samedi 21 novembre.
Lire la suiteCe samedi 14 novembre, à 13h, des lycéen-nes, parents et personnels mobilisé-es se sont rassemblé-es devant le lycée Balzac dans le 17e arrondissement de Paris. L’objectif de ce rassemblement (déclaré en préfecture par les syndicats de lycéen-nes et de personnels, professoraux comme éducatifs), était de poursuivre la mobilisation contre les mesures sanitaires dans les établissements scolaires jugées trop faibles, et contre la répression engagée contre leur mouvement depuis deux semaines.
Nous en faisons ici un court récit en images, et un live des prises de paroles est disponible sur notre page Facebook.
Ce samedi 10 octobre à Sarcelles (95) une marche en l’honneur d’Ibrahima Bah avait lieu. « Ibo », jeune homme noir âgé de 22 ans, est décédé à moto en percutant un poteau, le 6 octobre 2019, à Villiers-le-Bel, ville voisine de Sarcelles; cet accident mortel aux circonstances floues s’est produit aux abords d’une opération de police.
Un an après les faits, la marche en son honneur a eu lieu dans sa ville natale, Sarcelles. Deux villes particulières dans l’histoire des quartiers populaires. La marche s’est clôturée par l’arrestation de plusieurs motards qui étaient venus défiler en l’honneur d’Ibo, passionné de moto. Récit et images.
Lire la suiteFin juin, après un report initial de juin à septembre, la Cour de Cassation a finalement rendu une notification indiquant une non-admission du pourvoi. Le collectif Justice pour Angelo a immédiatement dénoncé une décision aussi lapidaire qu’arbitraire, officialisant le non-lieu en le justifiant par l’application inédite de l’article L435-1 du Code de la Sécurité intérieure sans autre forme de procès ; cette modification de la loi qui élargissait le recours aux armes pour les forces de l’ordre (et donc la légitime défense) avait eu lieu un mois avant la mort d’Angelo sous les balles d’une antenne locale du GIGN. Ce samedi, les proches et la famille d’Angelo Garand avait organisé une marche en sa mémoire. Avec cette annonce, c’est avec rage et amour que les soutiens venus de partout ont marché pour Angelo, et pour toustes les autres.
Lire la suiteUne semaine après la mobilisation historique du 2 juin 2020 en France, le comité pour Adama organisait une conférence de presse rue Louis Blanc, à Paris, où était dévoilée une fresque réalisée par les élèves de l’école Kourtrajmé (chapeauté•es par le réalisateur Ladj Ly et le photographe JR, eux-mêmes présents ce jour) qui grave dans la pierre les regards d’Adama Traoré et de George Floyd, côte à côte.
L’occasion de réaffirmer le rapport de forces construit et imposé depuis quatre ans par le comité pour Adama, d’annoncer la mobilisation à venir ce samedi 13 juin 2020 et, surtout, de recadrer les tentatives de récupérations politiques et médiatiques.
Les quartiers populaires sont les plus touchés par la crise sans précédent que nous vivons depuis l’apparition du COVID-19. A la crise sanitaire due à la pandémie se sont mêlées des crises politiques, économiques et sociales dont les conséquences sont les plus visibles là où la précarité sanitaire et le chômage sont déjà la norme. Reportage à Beaumont-sur-Oise, où une distribution solidaire tâchait de palier aux manques de l’Etat.
La file d’attente est déjà longue à notre arrivée. Il est 14h30 dans le quartier de Boyenval, à Beaumont-sur-Oise (95), le quartier où vivait Adama Traoré. On connaît bien ce quartier, plombé ce jour-là par le soleil printanier. Un sourire un peu triste aux lèvres, Youcef Brakni du Comité Vérité et Justice pour Adama, nous souffle : “Le quartier a encore changé. Ça fait 4 ans qu’on continue de venir là, n’empêche…”
Lire la suiteLa chaîne humaine initialement prévue n’a pas eu lieu ; le retour à la normal, non plus.
A l’appel de plusieurs organisations, partis politiques, syndicats et –surtout- des familles endeuillées, plus de 200 personnes s’étaient réunies lundi 11 mai devant la mairie de l’Ile Saint Denis (93) pour dénoncer les violences policières -en hausse pendant le confinement- et soutenir les révoltes des quartiers populaires.
Le lieu choisi n’a rien d’un hasard. C’est dans cette commune limitrophe de Paris que Samir a été frappé et insulté le 26 avril dernier par la police. https://la-bas.org/la-bas-magazine/reportages/ils-m-ont-frappe-j-etais-comme-un-ballon-de-foot-le-temoignage-de-samir
Nassée dès son commencement, la chaîne humaine s’est transformée en rassemblement -contraint mais fourni.
Pendant une heure et demie, les slogans n’ont été interrompus que par les prises de parole de l’élu Madjid Messaoudene et du membre du Collectif du 10 novembre contre l’islamophobie, Omar Slaouti. Ce dernier a rendu un hommage « qui vient des [ses] tripes à l’endroit des derniers de cordée», fustigeant ainsi l’hypocrisie des applaudissements de 20h.
Le rassemblement s’est achevé dans le calme après une minute de silence.
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Pour nos sœurs enfermées, sous le joug d'un homme violent, pour celles qui comptent les bleus, pour celles qui subissent des viols conjugaux chaque jour. Pour nos sœurs qui sont en première ligne pour combattre la pandémie et qui font face à l’infini mépris gouvernemental. Pour toutes les caissières, soignantes, auxiliaires de vie, pharmaciennes... Nous avons choisi, à LaMeute, de rendre hommage à toutes ces femmes en partageant ce portfolio sur les marches pour les droits des femmes du 8 mars dernier, à Bruxelles (Belgique) et à Buenos Aires (Argentine). Confinées ou non, la lutte continue à travers le monde. La honte doit changer de camp.
Lire la suiteCe jeudi 20 février 2020 a eu lieu la 10ème journée de grève intersyndicale. A Paris, c'est à Montparnasse que sont rassemblés plusieurs syndicats et groupes autonomes pour manifester. Si cela n'a pas été une journée de mobilisation forte en termes d’intensité, elle s’est déroulée dans une ambiance calme, et l’on y a retrouvé une diversité des secteurs en luttes, propre à la dynamique aspirant à la grève générale.
Lire la suiteCe serait se mentir que de ne pas se l’avouer : la mobilisation de ce lundi 17 février n’a pas eu la force espérée. Cinq syndicats de la RATP, ainsi que les syndicats de cheminot-es, avaient appelé à faire de ce lundi un « lundi noir » sur la capitale, en somme une grosse journée de mobilisation aux effets semblables aux débuts de la grève reconductible des transports lancée le 5 décembre.
Lire la suiteCe lundi 17 février, les activistes d’Extinction Rebellion, Youth for Climate, RFCP (réseau Français de la construction paille), de l’association LESA (Liens, Enseignements, Sens et Autonomie) et de Superlocal ont bloqué l’activité du site parisien du cimentier Lafarge et la circulation des camions-citernes pour dénoncer l’impact environnemental de l’industrie du bâtiment.
Lire la suitePas de vague pour cette 7ème journée de manifestation nationale qui a vu se rassembler, une fois de plus, une foule nombreuse, bigarrée, festive et unie contre le projet de réforme des retraites. Si le gouvernement fait bloc, nous aussi. De nombreuses journées se sont écoulées depuis le début de cette grève. La fatigue, les fins de mois difficiles, l’indifférence du pouvoir, auraient pu mettre un coup de frein à la détermination des grévistes.
Lire la suiteC’est le plus long mouvement de grève interprofessionnelle de la Ve République. Un mouvement sans précédent, dont on se demande jusqu’où il ira, et surtout où va-t-il bien pouvoir nous mener. Dans les rues parisiennes, la manifestation de ce jeudi 16 janvier a rappelé, dans sa configuration et son parcours (Montparnasse-Place d’Italie) celle du 1er Mai 2019. Elle fut surtout le point d’orgue d’une série de trois jours de mobilisation accrue de tous les secteurs en grève, du mardi au jeudi, appelée par l’intersyndicale réunie une semaine auparavant.
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