Mobilisations anti-Z et les lendemains qui déchantent

Le premier meeting de campagne du candidat Eric Zemmour, d'abord prévu au Zénith de Paris puis déplacé en Seine-Saint-Denis, s'est déroulé quasi sans encombre. Ce dimanche 5 décembre 2021, les opposant-es à l'idéologie d'extrême-droite espéraient pourtant faire dérailler la machine, dans la continuité des mobilisations antifascistes de ces dernières semaines observées aux quatre coins de France. Des rues parisiennes aux allées goudronnées de Villepinte (93), la grande mobilisation contre l'extrême-droite rêvée n'a pas eu lieu. Éléments d'explication.

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Après la mort de Yanis, le quartier de la Plaine réclame le droit de vivre en paix

Cinq mois après la mort de ce jeune, décédé après une course-poursuite avec les forces de l'ordre en avril 2021, les habitant-es du quartier de la Plaine à Saint-Denis (93) se sont rassemblés lors d'une marche ce dimanche 7 novembre, déplorant la lenteur de l'enquête préliminaire. Dans le cortège, ils ont la vingtaine, des rèves pleins la tête, et dénoncent un système qui les condamne à mourir "

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Marche pour Adama 5 : un mot d’ordre inchangé, un combat continu

Comme chaque année, une marche en l'honneur d'Adama Traoré a eu lieu à Beaumont-sur-Oise (95), ce samedi 17 juillet. La mort en 2016 de ce jeune homme noir de 24 ans, impliquant un équipage de trois gendarmes, n’a toujours pas donné lieu à un procès ; et comme depuis cinq ans, la marche entendait ne réclamer que deux choses : la vérité, et la justice pour Adama.


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Procès des révoltes de Beaumont: ”Diaboliser, c'était le vrai sens de ce procès”

Pendant trois semaines, la cour d'Assises de Pontoise (95) a examiné les événements survenus après la mort d'Adama Traoré en 2016. Démêlant le vrai des spéculations, le Tribunal a acquitté trois des cinq accusés. Une "première victoire" pour le collectif Justice et Vérité pour Adama, qui n'a eu de cesse "de rappeler le contexte de la mort d'Adama".

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Betek an trec'h

Gwengamp, ker eus breizh gant 6900 tud emañ e bro dreger, an aod ar mor, brudet eo hennezh gant he vogerioù, he skipailh fobal “ War-raok gwengamp” pe… Setu Gwengamp en deus degemeret an daou eus he poblañsoù an 29 a viz Mae 2021. Rak’ zo ur manifestadeg dija gant ar redadeg ha deuet eo ar manifestadeg ouzh ar c’huzul al Lezennoù peogwir o doa kontrollet 2 merkad eus al lezenn Molac.

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Limpide comme la vérité de Wissam

Un contributeur nous transmet ce retour de lecture du livre de Farid El Yamni “Wissam Vérité”, paru en mars 2021, aux éditions du croquant. Farid El Yamni, l’auteur, est le frère de Wissam El Yamni décédé dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier 2012 au commissariat de Clermont-Ferrand, après avoir été interpellé par la police. [Retour de lecture]

Il y a plus de neuf ans, Farid El Yamni, perdait son frère à Clermont-Ferrand, dans des circonstances troubles comme on dit pudiquement. La vie de Wissam a surtout été prise ce soir de réveillon de nouvel an 2012, soir de fête, soir de fuite, soir de détention, soir de violence, soir de sang, par des policiers. Une pierre jetée. Une arrestation rapide sans résistance. Un transfert au commissariat. Un homme allongé, menotté, pantalon aux chevilles. Des coups, des blessures, des humiliations. Des cris, des hurlements… Des pandores rigolards. …

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LaMeuteCommentaire
Violences pénitentiaires : "Nous ne laisserons plus les morts tomber dans le silence"

A l'initiative de familles endeuillées, plusieurs rassemblements se sont tenus à travers la France ce dimanche 30 mai 2021, dans le cadre de la première journée nationale contre les violences carcérales. A Lyon, en soutien à la famille d'Idir Mederess, d'anciens détenus se sont insurgés contre la fréquence des "suicides suspects" dans les quartiers disciplinaires. Une journée pour briser l'omerta, entre confidences sur les conditions de détention et souvenirs du "couloir de la mort".


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Pour la Palestine : occuper les rues de Paris malgré tout

Samedi 15 mai 2021, plusieurs milliers de personnes -souvent jeunes- ont tenu à afficher leur soutien aux Palestinien-nes -victimes des bombes pour les un-es, victimes des expulsions pour les autres. Les manifestant-es ont résisté pacifiquement face à un dispositif policier qui cherchait à empêcher tout rassemblement. A contre sens de la position diplomatique de la France, pour elleux, le jeu en valait la chandelle

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KENTAÑ A VIZ MAE : Hag e vo c'hoazh !

Alors que les mesures restrictives mises en place par le gouvernement impactent toujours plus de secteurs professionnels, la manifestation du 1er mai s'est tenue à Quimper, comme partout dans le pays. Des centaines de personnes ont répondu à l'appel - syndicats, intermittent.e.s, militant.e.s, manifestant.e.s- pour rappeler qu'iels continuent d'exister….

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Le combat des grévistes de l'Ibis Batignolles n'en finit pas

Alors qu'elles entament leur 21ème mois de grêve, les femmes de chambre de l'hôtel Ibis Batignolles ont poursuivi le groupe Accor aux Conseil des Prud'hommes lors d'une audience liminaire, ce mercredi 7 avril. Hélas, toujours pas d'accord en vue entre les deux parties. La suite du combat entre David et Goliath est fixée au 13 décembre prochain.

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Marche Vérité et Justice du 20 mars : STOP À L'IMPUNITÉ

Le week-end était chargé. Le 20 mars dernier, partout en France, des marches contre les violences policières, carcérales et judiciaires et le racisme systémique étaient organisées, conjointement à la Marche des Solidarités pour la régularisation des sans-papiers. Le lendemain, une grande manifestation contre l’islamophobie et la loi séparatisme se tenait à Paris, place du Châtelet. [PORTFOLIO DE CETTE MARCHE CONTRE L’IMPUNITE]

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Belgique : En pleine grève de la faim, les détenus d'un centre fermé auraient reçu des « injections » contre leur gré

Jeudi 4 mars dernier, 18 détenus au centre fermé de Merksplas, près d'Anvers, ont été écroués après avoir entamé une grève de la faim pour demander leur libération. Certains d'entre eux ont été directement placés au cachot et se seraient vu administrer des « injections » sans en connaître la nature. D'autres détenus affirment avoir été menacés de recevoir ces mêmes « injections » s'ils ne stoppaient pas leur mouvement.

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