A Paris, grosse mobilisation pour sauver les hôpitaux français

 

Les hôpitaux ont ouvert, ce jeudi 14 novembre, les hostilités pour la bataille sociale qui va se dérouler au cours des prochaines semaines. Cela fait des années, tout comme les cheminot.es, tout comme les étudiant.es, comme tout le service public en définitive, que l’on y dénonce les conséquences désastreuses des coupes budgétaires néo-libérales. Fermetures de lits, de chambres, suppressions de postes, d’hôpitaux, de maternités, durcissement des conditions d’accès à la Première Année Commune aux études de Santé (PACES) pour les étudiant.es… Chacun.e avait une raison valable de se mobiliser ce jour-là, et des dizaines de milliers de personnes ont répondu à l’appel des syndicats et des comités de grève.

Si certain.es affirmaient ne pas établir de lien direct avec la grève du 5 décembre, et la casse des régimes de retraite, tout le monde avait en tête que cette manifestation monstre était le point de départ d’un conflit social généralisé qui, tout l’indique, sera intense et de longue haleine.

Récit en image par Graine, pour LaMeute.